Exposition « Nature primordiale »

 

« Seul l’indomestiqué éveille l’homme,

le reste l’éduque ou le conditionne »

Citation extraite du livre Nature primordiale, des forêts sauvages au secours de l’homme.

L’exposition Nature primordiale poursuit l’approche sensible déjà perceptible dans les expositions Forêt Primordiale en sortant des lisières pour s’immerger dans d’autres milieux, d’autres éléments, en contact avec d’autres présences vivantes.

Que l’image soit figurative ou abstraite, l’intention n’est pas à proprement dite naturaliste ou paysagiste. Le propos visuel n’aspire à être ni descriptif, ni conceptuel, mais à se tenir plutôt dans le suggéré. Il s’agira de rentrer dans la dimension anonyme des lieux, des êtres et des éléments, dans une poétique intérieure qui se dégage du rapport intime que nous pouvons entretenir avec ce qui nous entoure. Il s’agira de frémir à quelques sensations de l’Originel qui parfois se laissent entrevoir dans des sites laissés à l’oubli séculaire, de s’imprégner des sensations d’Ailleurs qui nous reviennent dès lors que l’humain s’est retiré, d’éprouver l’impression d’éternité dans l’impermanence qui émane de maints replis paysagers et éléments naturels bruts.

Exposition principalement en tirages cibachome.

Comme les deux expositions Forêt Primordiale, cette exposition associe photographies et aphorismes. Deux éléments totalement complémentaires pour nous apprendre à réincarner nos pensées dans nos perceptions directes. La citation qui suit ne saurait mieux en évoquer la légitimité :

« Ce que l’aphorisme est pour l’oreille, la photo l’est pour la vue ! C’est l’exercice du regard intérieur, qui ne fixe ni ne juge mais accueille et éclaire et cherche la communion »

Rachel et Alphonse Goettmann

incandescence

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